STATUE DE LOUIS XVI
QUOI : STATUE DU ROI LOUIS XVI (Louis-Auguste )
QUI : Sculpteur : Nicolas Bernard Raggi (et son élève Dominique Maggesi), Fondeur: Charles Crozatier, architecte du projet: Louis-Nicolas Louis dit Victor Louis, collaborateur au projet : Nicolas Dupré de Saint-Maur. Architecte du piédestal: François Mazois.
OÙ : Coulée à Paris, prévue initialement pour la « Place Louis XVI » (aujourd’hui Place des Quinconces), stockée temporairement dans l’île des Cygnes de Paris, puis dans le jardin de la Mairie de Bordeaux, et enfin dans le Musée des Beaux-Arts de Bordeaux.
QUAND : Coulée le 24 aout 1826, détruite en Janvier 1942.
COMMENT :
> NATURE/CONSTRUCTION: en Bronze.
> ÉTAT: Disparue.
COMBIEN : 1 statue, 1 réduction et 1 moulage du buste en plâtre.
POURQUOI : La ville de Bordeaux, à l’époque à majorité royaliste, souhaitait ériger un monument à la mémoire du « roi-martyr » Louis XVI.
PORTRAIT DU ROI LOUIS XVI
Louis XVI, roi de France et de Navarre (1774-1791) puis roi des Français (1791-1792), est né Louis Auguste de France le 23 août 1754 à Versailles. En 1770 , il est marié à Marie-Antoinette d'Autriche. Il meurt le 21 janvier 1793, guillotiné sur la place de la Révolution à Paris.
Il est le dernier roi de l'Ancien régime. Mais il ne fut pas le dernier roi à gouverner la France, il y en aura d'autres au cours de l'époque appelée Restauration (1814-1830) et la Monarchie de Juillet (1830-1848) qui voient une tentative de réinstaller la monarchie royale en France, respectivement avec deux souverains légitimistes et un orléaniste. Les Premier et Second Empires vont (re)mettre en place une monarchie impériale donc un empereur, et non pas un roi...
Le 10 mai 1774, Louis XV meurt des suites de la petite vérole, accablé par la vindicte populaire. Louis XVI, son petit-fils, alors âgé de 19 ans, lui succède sur le trône. Selon la tradition, il est sacré à Reims le 11 juin 1775 lors d’une cérémonie fastueuse. Sous son règne, le pouvoir ne parvient pas à réformer le système économique, social et politique de la France.
En 1789, pour faire face aux difficultés financières du régime, le roi est contraint de convoquer les États généraux. La prise de la Bastille ouvre la voie d’une révolution populaire. Les privilèges et le droit féodal sont abolis.
La Constitution, votée en 1791, instaure un nouveau type de monarchie, avec Assemblée législative. Mais Louis XVI abuse de son droit de veto et finit par quitter secrètement Paris pour se réfugier dans l'Est de la France sous la protection de troupes fidèles avec facilités d'intervention des souverains étrangers.
Parti secrètement de Paris le soir du 20 juin 1791, il est reconnu par un commerçant sur une pièce de monnaie à Varennes, arrêté et reconduit sous escorte à Paris qu'il regagne le 25 juin, un silence méprisant l'accompagne tout au long du trajet de retour. Suspecté de soutenir l’Autriche, qui entre en guerre contre la France, le roi est soumis à la pression de la rue jusqu’à son arrestation, le 10 août 1792.
Inculpé pour trahison, il est jugé coupable, condamné à mort et guillotiné le 21 janvier 1793.
Considéré d'abord soit comme un traître à la patrie soit comme un martyr, les historiens français ont fini par globalement adopter une vue nuancée de la personnalité et du rôle de Louis XVI, décrit comme un honnête homme mû par de bonnes intentions, mais qui n'était pas à la hauteur de la tâche herculéenne qu'aurait représentée une profonde réforme de la Monarchie.
CONTEXTE HISTORIQUE: PROJETS D’AMÉNAGEMENT DE LA "PLACE LOUIS XVI" (Aujourd'hui: la place des Quinconces):
Le premier projet élaboré pour remplacer le château Trompette vint en 1771, d’un ingénieur, Antoine de Beau-Vallon. L’emplacement du château Trompette, inaliénable de 1790 à 1806, devint communal jusqu’en 1816. La Ville en prit possession en 1808 lorsque l’État lui fit ce cadeau empoisonné, car son démantèlement fut alors estimé à près de 4,8 millions de francs.
Dans un premier temps, à l’instar de l’architecte François Lhote, le château est conservé, seuls ses glacis sont aménagés (1775). Peu à peu, l’idée de démolir la forteresse fait son chemin. Cette destruction présente l’avantage de libérer de vastes terrains et autorise la conception d’un nouveau quartier. Ainsi en 1785, Victor Louis imagine une place en l’honneur de Louis XVI: la place Ludovise, mais ce projet ne se concrétise pas.
Par la suite, deux concours sont successivement organisés. Le premier, dont le programme est daté du 21 fructidor an V (7 septembre 1797), consiste en l’érection d’un monument triomphal à l’emplacement de la forteresse et de ses glacis. Ce premier concours mena à tant de vices de forme et de protestations qu’un second fut lancé.
Le second, daté du 27 fructidor an VI (13 septembre 1798) et prolongé l’année suivante, propose la construction d’un « monument à la gloire des armées de la République et à la Paix glorieuse ».
En 1809, le Conseil des bâtiments civils examina les copies des architectes Bonfin, Pierre Clochar et Louis-Guy Combes pour distribuer les terrains du château Trompette autour d’un nouveau palais de justice décrété par Napoléon le 25 avril 1808. Les projets étaient alors encore très denses, ils prévoyaient des constructions à l’emplacement des plantations des allées de Chartres et d’Orléans. Finalement sous le règne du roi Louis XVIII, en septembre 1816, une ordonnance royale confirme la démolition de la forteresse.
Lors de sa séance du 11 août 1821, la municipalité de Bordeaux que présidait le maire Jean-Baptiste Lynch, à majorité royaliste, vote le principe d’un monument à ériger à la mémoire du « roi-martyr » Louis XVI et de l’installer sur la place des Quinconces. C'est ainsi qu'en 1825, le roi Charles X adopte le projet d’une immense statue en bronze sculptée par Nicolas Raggi. (Note: Raggi fera appel en 1824 à Dominique Maggesi, qu'il prendra comme élève sur ce projet, et qu'il recommandera plus tard en 1829 à la Ville de Bordeaux qui cherchait son statutaire officiel).
L'architecte Victor Louis obtient la commande. Le sculpteur s’engage à fournir la statue et le piédestal contre la somme de 164 200 francs (il s'inspira du portrait en pied de Louis XVI en costume de sacre de Antoine François Callet, conservé au château de Versailles). La statue devra reposer sur un piédestal à quatre faces qui reproduiront, sous forme de testament, les instructions données par le roi au navigateur Lapeyrouse. Les fonds seront réunis grâce à un impôt extraordinaire, une souscription et plusieurs crédits votés par le conseil municipal et le conseil général…
Avec Nicolas Dupré de Saint-Maur, Victor Louis conçoit un ensemble de bâtiments parcouru de 13 rues ouvrant sur une grande place au bord du fleuve, rappelant la victoire des treize États indépendants d’Amérique à laquelle le royaume de France a contribué. Les noms attribués à chacune des rues évoquent les principaux acteurs de la guerre d’indépendance. Chaque entrée de rue est marquée par un arc de triomphe reliant les bâtiments les uns aux autres, dessinant ainsi une ligne ininterrompue des façades. Ce décor théâtral constitue un écrin au monument érigé à la gloire du roi Louis XVI, tendant à supplanter la toute proche place Louis XV (Aujourd'hui Place de la Bourse, voir les détail sur ce site ici: https://www.bordeaux-qqoqccp.fr/themes/statues-de-bordeaux/statue-louis-xv) . Au centre, Victor Louis élève une colonne « Ludovise » supportant la statue pédestre de Louis XVI.
Les troubles politiques s'aggravant, le projet n'aboutit pas. La succession des différentes formes de régimes fait obstacle à l'érection du monument, qui sera finalement installé au musée des beaux-arts de Bordeaux en 1878.
La place baptisée initialement "place Louis XVI" puis renommée "place Louis-Philippe" prend son nom actuel Place des Quinconces après la Révolution de 1848. Après avoir envisagé plusieurs autres projets au fil des décennies, on décide en 1883 de construire au centre de l'hémicycle un monument à la mémoire des Girondins et célébrant la République. (Voir sur ce site ma page dédiée aux Girondins ici : https://www.bordeaux-qqoqccp.fr/themes/statues-de-bordeaux/monument-aux-girondins.)
HISTORIQUE DU MONUMENT
Le 25 août 1826, à six heures du soir, la première pierre du piédestal est posée par la baronne d’Hausez représentante de la dauphine Marie-Thérèse Charlotte, marraine du monument. La statue est coulée le 24 aout 1826 par Charles Crozatier à Paris.
La Révolution de 1830 entraîne la chute du roi Charles X et bloque le projet. Le nouveau roi Louis-Philippe remise la statue dans les ateliers de la fonderie d’art de l’État du faubourg du Roule dans l’île des Cygnes (nommée aussi île Maquerelle) , sur la Seine.
En 1833, le conseil municipal décide la démolition du piédestal (réalisé par l'architecte François Mazois), les marbres qui le recouvrent servent d’étal aux poissonneries des halles de Bordeaux. (alors que le Conseil municipal avaient prévu dans sa délibération du 9 mai 1844 qu’ils "seraient soigneusement recueillis par l’administration et déposés dans ses magasins". )
En 1837, l’administration municipale essaye de vendre la statue à la Liste civile pour le musée de Versailles mais les négociations n’aboutissent pas.
1854 : la vente et la destruction programmée du local où la statue était entreposée conduit à son transfert au Dépôt des marbres du gouvernement le 1er avril 1854.
1860 : à la demande de la municipalité, le ministre accorde l’autorisation de la retirer des dépôts de l’État à condition qu’elle soit placée dans le musée de Bordeaux.
En 1869, à la demande du baron du Bosq, conseiller général de la Gironde, l’Empereur Napoléon III (qui lui aussi eut sa statue à Bordeaux, voir ma page dédiée ici : https://www.bordeaux-qqoqccp.com/themes/statues-de-bordeaux/statue-napoleon-iii) autorise l’envoi de la statue au musée de Bordeaux. Une souscription permet de payer les frais onéreux de transport. Une légende laisse entendre que la statue "aurait" été amenée de Paris à Bordeaux sur un chariot aménagé à cet effet, tiré par dix paires de chevaux (ou 100 bœufs selon les écrits). Plusieurs ponts ont dû être étayés sur le trajet et quelques murailles ont été démolies. En réalité, la statue voyage par le train et arrive à Bordeaux le 30 juillet 1869. Elle est provisoirement déposée dans le jardin de la mairie.
Le 4 septembre 1870, jour de la chute de Napoléon III, la statue est dissimulée aux yeux du public dans une baraque en planches.
Le vicomte Jean-Pierre Charles de Pelleport-Burète, maire de Bordeaux de 1874 à 1876, souhaite élever la statue dans le jardin de la mairie, mais il doit démissionner le 16 mars 1876 en raison du succès électoral des républicains. Le projet abandonné, la statue va rester cloîtrée près de neuf ans dans son baraquement du jardin municipal et ce n’est que le 26 janvier 1877 qu’une délibération du maire Émile Fourcand ordonne qu’une salle en construction dans le Musée de Bordeaux lui soit réservée.
L’architecte Auguste Dejean reçoit alors la mission d'établir les plans de l’aile méridionale du musée des beaux-arts de Bordeaux réservée à la statue. L’emplacement particulier dédié à cette statue devait être le « salon oriental ».
En mars 1878, la statue de Louis XVI prend enfin place dans une arrière-salle de l'aile sud du Musée de Bordeaux. La polémique s'installe et enfle rapidement. La rumeur laisse entendre que les républicains exigent que la salle de la statue soit séparée par un rideau des autres salles "qu’on ne lèverait qu’après avoir demandé aux visiteurs si la vue de l’effigie du roi ne les choquerait pas" alors que les royalistes protestent contre la mise en place de la statue dans la dernière salle du musée, laissant ainsi croire au peuple que "le roi est à nouveau en prison".
A plusieurs reprise on proposera de sortir la statue du Musée pour l'offrir aux yeux du public. En 1928, puis de nouveau en 1935, dans le but de dégager de la place dans le Musée de peinture, l'architecte Cyprien Alfred Duprat présente un projet d'installation sur la place du champ de Mars (voir plus bas dans cette page). L'architecte de la ville Jacques d'Welles juge l'emplacement inesthétique mais surtout trop onéreux: le déplacement aurait nécessité la démolition et la reconstruction du pavillon d'entrée du Musée...
DESCRIPTION DE LA STATUE DE LOUIS XVI
Il s’agit d’une statue pédestre en bronze, d’une hauteur considérable, représentant Louis XVI le jour de son sacre, revêtu du grand manteau des cérémonies.
La statue en bronze atteignait une hauteur de 5,83m pour un poids de 12 500 kgs. Hauteur totale: 5,83 m. Largeur à la hauteur des épaules: 1,80. Tête hauteur: 1,75 m. Sceptre: 1,90 m. Épée: 2,57m. Chapeau largeur totale: 1m. Couronne hauteur totale: 0,90m.
La main droite du souverain s’appuie sur le sceptre, la main gauche tient le grand chapeau de velours orné de plumes blanches tel que le portent les chevaliers du Saint-Esprit. La statue devait reposer initialement sur un piédestal entouré de grilles, dont les quatre faces devaient être revêtues de tables de bronze , sous forme de testament, avec les instructions données par le roi au navigateur Jean-François de La Pérouse.
Cette statue, remarquable par ses dimensions, était cependant « loin d’être un chef-d’œuvre architectural » selon les critiques d’art contemporains au monument… (Ce qui a sans doute aussi joué dans sa triste fin.)
DESTRUCTION DE LA STATUE
Le 27 octobre 1941, le conservateur du musée, M. Jean Gabriel Lemoine reçoit une notification indiquant que d’après la loi du 11 octobre 1941 sur la mobilisation des métaux non-ferreux, la statue doit être fondue. Il intervient auprès d’Adrien Marquet, maire de Bordeaux et ancien Ministre d’État au gouvernement de Vichy. Le maire répond : "qu’il a la triste mission d’assumer, de défendre, sans espoir de succès, le patrimoine artistique de notre Ville, devant des ordres absolument stricts venus de Paris" (Lettre du 9 décembre 1941).
Le lundi 29 décembre 1941, les ouvriers des deux entreprises chargées de démanteler la statue se présentent au musée. La statue est détruite définitivement en Janvier 1942 et rapporte 12.587 kg de bronze.
Avant cela, Charles-Louis MALRIC réalisa une réduction en plâtre de la statue ainsi qu’un moulage en plâtre de la tête (voir les images ci-dessous). L’épée de 2,50m aurait été sauvée de la fonte.
Sur les 500 tonnes de métaux récupérées, sous la pression allemande, par le Ministre de la production industrielle, la Gironde aura fourni 20 tonnes représentant 28 monuments démantelés. Sa triste trajectoire, victime d’événements politiques incontrôlables pourrait, nostalgiquement, se rapprocher de celle du roi Louis XVI.
Départ de Paris de la statue en bronze de Louis XVI pour Bordeaux, sortie du dépôt des marbres. Puis, en chemin à La Roche-Chalais:
STATUE STOCKÉE À L'EXTÉRIEUR DANS LES JARDINS DE LA MAIRIE, AVANT SON EXPOSITION DANS LA GALERIE DU Musée des Beaux-Arts
STATUE EXPOSÉE DANS UNE DES SALLES DE LA GALERIE DU Musée des Beaux-Arts de Bordeaux. (et sa maquette)
MODÈLE , REPRODUCTIONS DE LA STATUE
DESTRUCTION DE LA STATUE EN DÉCEMBRE 1941
Projet initial de Dupré de Saint-Maur et Victor Louis. (Voir en fin de page §"Anecdotes" pour les autres projets)
Projet (avorté) d'installation de la statue sur la place du champ de Mars, par l'architecte Cyprien Alfred Duprat
M'ENFIN !?
ANECDOTES ET INFORMATIONS ANNEXES
REVUE DE PRESSE
Charles X distribuant des récompenses aux artistes exposants du salon de 1824 au Louvre, le 15 Janvier 1825.
Partie de Cache-cache, Napoléon III grand perdant !!! 😊
La statue de Louis XVI, provisoirement déposée dans le jardin de la mairie, fut dissimulée aux yeux du public dans une baraque en planches le 4 septembre 1870, jour de la chute de Napoléon III. Dans ces temps troubles, justement, la statue équestre de Napoléon III érigée sur les Allées Tourny, n’échappera pas au sort que lui réservait la foule et finira en morceaux dans la Garonne! Voir le descriptif complet sur cette page ici: https://www.bordeaux-qqoqccp.com/themes/statues-de-bordeaux/statue-napoleon-iii
" Le Roi est mort, vive le Roi " voilà voilà voilà ... :-S
Tous les ans, le 21 janvier, date anniversaire de la mort du roi Louis XVI en 1793, sont célébrées un peu partout en France, des messes à la mémoire du défunt guillotiné. A Bordeaux, celle-ci a lieu en l’église du Christ-Rédempteur à Talence.
Comme le déclarait dans une interview le responsable aquitain du mouvement royaliste « Restauration Nationale », « le 21 janvier est la date anniversaire de l’exécution du roi Louis XVI dont les conséquences ont été si funestes pour la France, et pas seulement pour elle. Elle constitue l’acte fondateur des totalitarismes contemporains en ce qu’elle fut à l’origine de la Terreur d’état. Le dissident russe Alexandre Soljénitsyne, qui connaissait bien la question, avait accepté de venir le dire en 1993 en Vendée lors de l’inauguration du mémorial des Lucs-sur-Boulogne. Cette commémoration relève donc du devoir de mémoire et constitue en lui même un acte politique. Les catholiques qui assistent à cette messe prient pour le roi défunt, les victimes de la Révolution et aux intentions de la France« .
"Le Café du Roi à Bordeaux" 😊
Deux "pavillons" pour "L’ouïe"... ça "s'entend" bien 😊 (oui bah, c'est tiré par les...oreilles...les auteurs des jeux de mots sont en panne d'inspiration !!!😊)
> Pavillon Louis XVI, dit Pavillon Richelieu : 84 rue Achard
> Pavillon Louis XVI - Rue Saint Laurent
Mais c'est "Louis" sur la colonne : "impression-Nantes" similitudes... 😊
La colonne Louis-XVI de la ville de Nantes en France, installée au centre de la place Maréchal-Foch. C’est une colonne de 28 mètres de haut, posée sur un piédestal, surmontée d'une statue du roi de France. La statue représente le roi de France Louis XVI, représenté en empereur romain. Il tient dans une main le bâton de commandement, et dans l'autre son testament, sous forme d'un rouleau. Cette statue est placée sur un piédestal formé d'une colonne dorique sur socle cubique.
Fin 1788, 19 architectes nantais soumettent au conseil de ville un projet de monument commémoratif en l'honneur de Louis XVI, plus précisément une statue, et proposent de réaliser la colonne lui servant de support à leurs frais.
La réalisation de la statue est lancée par souscription, en 1791. Le sculpteur Jacques Lamarie doit réaliser une statue en bronze.Les contraintes financières empêchent que Jacques Lamarieaille au bout de son projet de statue.
En 1822, sept ans après le début de la Seconde Restauration, Dominique Molknecht est chargé de sculpter la statue.
La statue de Louis XVI est réalisée dans une pierre friable, et se dégrade. Amédée Ménard propose, en 1868, de faire une copie en bronze. Cette proposition n'est pas retenue. La statue perd sa tête et est refaite à l’identique (nul ne sait ce qu'est devenue l'originale). Cette réplique, œuvre du sculpteur nantais Georges Perraud, est installée en 1926...
"Louis est passé par ici, il repassera par là..." 😊
"LOUIS-LOUIS ?...OUI C'EST MOI !"😊... A MORT LOUIS "CROIX V BÂTON" !!! 😊
Des projets plein la tête... 😊
Parmi les nombreux projets d’aménagement de la place des Quinconces, on peut retenir ceux de Laclotte et Rieutord, à base de triangles, car d’inspiration maçonnique, et de Combes. Complètement mégalomane, celui-ci prévoyait notamment un vaste cirque, deux arcs de Triomphe, et des bains publics pouvant accueillir des naumachies en été et une patinoire en hiver…
L’architecte François Lhôte reprit de son côté l’idée d’un bassin au centre de la composition, en lieu et place de la forteresse du Château Trompette. L’ensemble est bordé d’édifices, aboutissant à une place en hémicycle, sur laquelle il élève un monument dédié au souverain.
Projet de monument consacré aux triomphes des armées de la R.F. et à la paix par Louis Pierre BALTARD DE LA FRESQUE. Le parisien Baltard, propose lui aussi un Cirque dont l'entrée est un Arc de triomphe. Le projet n'est pas retenu.
Projets de Louis COMBES
1787 : Le bordelais Louis Combes fait une proposition concurrente à Victor Louis. Il imagine une monumentale église à dôme. Son projet reste sans lendemain.
PROJET D’UN MONUMENT AUX TRIOMPHES DES ARMÉES – En 1797, un concours est lancé. Le monument demandé doit glorifier les exploits militaires de la France. Louis Combes envisage cette fois un projet complet comprenant un Cirque, des Bains, des Palais, des Arcs de triomphe... ! Il obtient le second prix.
Élévation de la façade du cirque national et de la Place de la République projetée sur le terrain du château Trompette à Bordeaux (élévation)
C'est un des chefs-d’œuvre utopistes de Combes. Son dessin mesure plus de 4 mètres de long ! Seule son idée des colonnes rostrales sera reprise en 1829 pour la place des Quinconces.
Sources:
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