STATUE DE TOURNY
QUOI : STATUE DE TOURNY, Statue de l'intendant TOURNY
QUI : Louis-Urbain Aubert, marquis de TOURNY, baron de Naly, Auteur de la 1ère statue: Joseph Charles Marin, Auteur de la 2ème statue de Gaston Veuvenot Leroux,
OÙ : Place Tourny
QUAND : 1ère statue: inauguration 1825 > enlèvement début 1900, 2ème statue: inauguration 27 mars 1900
COMMENT :
> NATURE/CONSTRUCTION: 1ère statue: Marbre Blanc, 2ème statue: Bronze
> ÉTAT: 1er exemplaire non visible dans les réserves du Musée d'Aquitaine, 2ème exemplaire toujours visible sur la place (rénovée récemment pour le lancement du tram D)
COMBIEN : 2 statues (la 1ère ayant été enlevée pour des raisons "esthétiques")
POURQUOI : La ville de Bordeaux a voulu rendre hommage au marquis de Tourny, intendant de Guyenne, qui a énormément œuvré à l'embellissement de la ville...
- PORTRAIT ET CONTEXTE HISTORIQUE
Louis-Urbain Aubert, marquis de Tourny: Administrateur français du XVIIIe siècle, Intendant de Guyenne, il œuvra à la transformation de Bordeaux, dans la continuité de l'intendant Boucher...
Après une belle carrière classique dans la haute robe qui le voit se hisser de conseiller au Châtelet en 1714, puis au Grand conseil en 1717, jusqu'à la charge de maître des requêtes au Conseil d'État en 1719, il est nommé intendant à Limoges en décembre 1730.
Il est chargé par le Roi de l'achat de la vicomté de Turenne en 1738.
En 1743, il devient intendant de Guyenne à Bordeaux (fonction centrale de l’administration royale sous l’Ancien Régime. La Guyenne s'étend alors sur plus de 400 kilomètres, du Médoc en Gironde jusqu’à Millau dans l’Aveyron).
Il embellit les quais sur la Garonne, fait aménager des places, fait ouvrir des avenues (il fait percer les actuels Cours Clémenceau et d’Albret, aménage les faubourgs) et crée un jardin public: le jardin public de Bordeaux.
Il ordonne le pavement des rues, le curetage des ruisseaux.
En dépit de l’opposition de la jurade, du clergé et de l’Académie, il fait de Bordeaux sa capitale, allant jusqu’à payer certains travaux de sa poche, et ruiner sa propre famille, pour en faire la ville sœur de Versailles. La place baptisée place Royale (dont le premier intendant de Bordeaux Claude Boucher avait initialement lancé le chantier) devient alors la référence de la nouvelle ville.
Il recrute le sculpteur Claude Francin pour décorer le piédestal de la statue de Louis XV et les frontons de la Bourse. L’architecte de la Ville, Bonfin, s’applique à bien respecter l’alignement des façades pour créer un ensemble harmonieux fait de « bâtiments uniformes de la même décoration ».
Tourny élimine les remparts, détruit les laides cabanes adossées aux murailles et remplace les portes étroites par des portes monumentales en forme d’arcs de triomphe. Des places spacieuses sont dégagées devant chaque entrée de la ville pour le stationnement des carrosses, voitures à bras ou chars à bœufs.
La porte Dijeaux, la porte d’Aquitaine, sont construites en même temps que les percements des cours. Tourny achève la place d’Aquitaine (Victoire), et la place Dauphine (Gambetta) dédiée à Marie-Antoinette alors dauphine de France.
Les quartiers et les rues moyenâgeux qui subsistent encore le doivent à la résistance des jurats s’appuyant sur le mécontentement populaire et conspuant « Tourny, ce tyran de la ville ». Quant au maire de la ville (Louis Godefroy), plus présent à Versailles qu’à Bordeaux, il se contente d’encaisser les revenus de sa charge. La place et les allées de Tourny, l’actuel Cours de Verdun, les autres Cours seront aussi son œuvre, et sa persévérance viendra à bout de toutes les entraves.
Bordeaux reconnue en tant que ville d’art et d’histoire lui doit assurément beaucoup, il a certainement fait l’une des plus belles villes de France et voulu en embellissant la ville, rendre gloire et honneur au royaume de France et à son roi.
Lorsqu'un siècle plus tard le jeune baron Haussmann fut préfet de la Gironde, entre 1851 et 1853, il observa avec attention les méthodes de modernisation urbaine et les montages juridiques qu'Aubert avait mis en place à Bordeaux et s'en inspira pour les travaux qu'il effectua ensuite à Paris comme préfet de la Seine.
Tourny épouse Jeanne-Claude Cherourier, avec qui il a trois fils. Son fils aîné né en 1722, Claude-Louis Aubert de Tourny, maître des requêtes, succéda à son père comme intendant de Guyenne entre 1757 et 1760, date de son décès.
NOTE: Son fils, Claude-Louis Aubert de Tourny, voulant jouir promptement de la survivance qu’il avait à l’Intendance de Bordeaux, eut l’adresse de faire entendre aux cagots qui entouraient le dauphin que son père ruinait sa famille par la manie de bâtir dans cette ville où il courrait risque de voir dissiper sa fortune par de fausses dépenses, selon lui. Le dauphin, ne croyant pas qu’un homme qui récitait le bréviaire, comme Tourny fils, put être le calomniateur de son propre père, parvint à l’enlever de l’Intendance de Bordeaux lorsqu’il y était le plus nécessaire, en le faisant nommer conseiller d’état.
Ce qui avait l’air d’une récompense n’était vraiment qu’un exil. Tourny, en sujet soumis, se rendit à Paris, laissant son Intendance à l’indigne fils qui l’arrachait à ses plus douces jouissances et finit ses jours dans le chagrin que lui donna son déplacement dont il connut bientôt l’origine et qui aggrava sa douleur. Mais celui qui en était la cause ne jouit pas longtemps du fruit de ses manœuvres impies : il mourut au bout de deux ans, dans une ville où il ne le sut pas même faire terminer les édifices publics commencés par son père, tels que l’église de Chartrons, l’hôpital de la renfermerie, la place Berri, la place Saint Julien et d’autres monuments d’utilité publique non terminés... (Sources: Pierre BERNADAU)
- ORIGINES DE LA CRÉATION DE LA STATUE
Comme pour exprimer l'admiration et la reconnaissance, le Bordeaux révolutionnaire témoigne au marquis, un artiste maçon, nommé Prades, demande au club des Amis de la Constitution que l'on dresse une statue à Tourny: « Je demande en outre, écrit-il, qu'au bout des fossés de la Liberté, près du puits des Tanneurs, on élève sur un piédestal modeste le buste de Tourny père, le créateur de Bordeaux, qui l'a fait en quelque sorte jaillir des boues de la barbarie et de la rusticité. On sait combien nous devons au génie créateur de cet intendant miraculeusement honnête homme. Il faut payer notre dette, et que presque du centre de la ville qu'il s'est plu à embellir, malgré les découragements de la calomnie, que de l'allée qui la partage et conduit à ses plus belles perspectives, Tourny aperçoive tous les accroissements de Bordeaux libre et reconnaissant » (10 mai 1792, motion du sieur Prades au Club des Amis de la Constitution; document cité par B. Brouillard, Un projet de buste à Tourny en 1792, dans la Revue historique de Bordeaux, 1910, p.32.)
Le nom de Tourny est encore prononcé dans la grande tourmente de l'an II. Il est conservé à ses allées, au moment même où l'on place le plus beau quai de la ville sous le vocable de Marat. L'annaliste Bernadau qui fut successivement avocat à l'ancienne Cour de Parlement, président de section, professeur d'histoire de Bordeaux et commissaire de police, ne croit pouvoir mieux faire que de mettre sa plume acerbe au service de l'illustre intendant.
Le projet de statue est repris, quand la situation redevient normale. Jacques-Antoine Verdelhan DESFOURNIEL (président de la Chambre de Commerce, vice-président de l'administration des hospices, chargé du suivi de la construction de l'hôpital Saint André et membre du Conseil Général ) réclama l'érection de la statue en marbre de M. de Tourny sur l'ancienne place Saint-Germain, aujourd'hui place de Tourny.
Le 6 avril 1819, Le conseil général du département de la Gironde a voté la création d'une statue en l'honneur de Tourny.
=> Voir toutes les vues & illustration en bas de page.
La ville de Bordeaux commande à JC MARIN une statue de marbre blanc à l'effigie de l'intendant TOURNY...
MARIN exécute tout d'abord une maquette en terre cuite où il présente le marquis en homme d'action, volontaire, montrant la ville d'un ample geste du bras et serrant un plan dans l'autre main. A ses pieds, un gouvernail et une corne d'abondance débordant de fruits symbolisent la fortune du port et la richesse de son arrière-pays. La statue en marbre est installée le 14 juin 1825 au centre de la place Tourny et inaugurée le 27 juillet 1825.
Lorsqu'on posa la première pierre de ce monument, on plaça dans les fondements l'inscription suivante:
Le 6 avril 1819, sous le règne de Louis XVIII le-Désiré (cette demie ligne a été grattée en 1831), le comte Decazes étant ministre de l'intérieur, le comte de Tournon préfet, le comte de Montbadon pair de France, président du conseil général. Le conseil général du département de la Gironde a voté une statue à Pierre Aubert de Tourny (Erreur de prénom, changé en Louis François sur l'inscription du socle, alors qu'il s'agit bien de Louis-Urbain sur ses ordonnances), ancien intendant de la province de Guyenne, en reconnaissance des services rendus par cet illustre administrateur.
Le 20 avril 1825, sous le règne de Charles X (cette demi ligne aussi effacée), le comte de Corbières étant ministre de l'intérieur, le baron d'Haussez préfet du département, M. Ravez président du conseil général, la première pierre du monument a été posée.»
Elle reposait sur une colonne tronquée de six pieds de haut où l’on parvenait par trois marches. Le monument était entouré d’une balustrade circulaire en fer. Sur le socle du coté de la ville vers laquelle la statue est tournée, on avait écrit : "A Louis François de Tourny, Intendant de la province de Guienne depuis 1743 jusqu’en 1759, la postérité reconnaissante". (Noté faussement "Généralité de Bordeaux" sur l'illustration ci-contre)
Du côté opposé, on trouvait l'inscription: " Ce monument, voté par le conseil général du département de la Gironde, étant préfet M. Le Comte Tournon, a été inauguré le 27 Juillet 1825, étant préfet M. Le Baron d'Haussez."
En 1853, Charles Burguet crée la place Tourny et décide d'harmoniser l'ensemble des façades en adoptant un étagement uniforme : arcades au rez-de-chaussée surmontées de deux étages aux baies rectangulaires.
En 1900 une nouvelle statue, cette fois en bronze, vient remplacer la précédente. En effet, la surélévation des façades par Burguet fait alors apparaître la statue trop petite. Elle fut alors déposée en 1899 et remplacée par une statue de bronze du même Tourny, œuvre de Gaston Veuvenot-Leroux.
La statue de marbre fut entreposée un temps au Musée Lapidaire de Bordeaux et est aujourd’hui conservée au musée d’Aquitaine. (voir ci-dessus)
=> Voir toutes les vues & illustration en bas de page.
1898 : un crédit de 40 000 F. est voté par le conseil municipal pour la réalisation d’une nouvelle statue en bronze confiée au sculpteur Gaston LEROUX. Les fonds sont prélevés sur le legs Godard.
1900 : la statue est mise en place le 26 février et inaugurée le 27 mars. A cette occasion des discours ont été prononcés par le Maire, par M. de la Ville de Mirmont, par M. Froment, directeur de l'Académie de Bordeaux. Nos édiles l'ont dit avec raison : la statue de Tourny - administrateur clairvoyant et un peu rude, créateur au génie profond et impérieux, grand solitaire impassible et sûr de ses desseins - est de celles bien rares dont le temps consolide l 'immortalité aux pieds desquelles les mouvements tumultueux et changeants de l'opinion publique viennent doucement expirer sans les ébranler, ni les atteindre"...
La statue reprend des éléments de la précédente: Tourny montre de la main le centre-ville et tient un plan de l'autre. Un sabre d'apparat est ajouté à sa ceinture...
Elle fut cependant l’objet des critiques : "vu de face ou de profil, le visage ne ressemble en rien à celui des portraits que l’on admet comme authentiques".
Le piédestal est orné de deux bas-reliefs en pierre représentant les Arts et l’Industrie au nord et l’Agriculture et le Commerce au sud.
DOCUMENTS RELATIFS AU REMPLACEMENT DE LA STATUE
AMÉNAGEMENT DE LA PLACE TOURNY POUR LE PASSAGE DU TRAMWAY (Encore une fois🤪... )
PROJET DE RÉIMPLANTATION DE LA 1ERE STATUE DE JOSEPH CHARLES MARIN DANS LE JARDIN PUBLIC
M'ENFIN !?
ANECDOTES ET INFORMATIONS ANNEXES
DEVIS POUR LE DÉPLACEMENT DE LA 1ERE STATUE DE JOSEPH CHARLES MARTIN DANS LE JARDIN PUBLIC
"GASTON... M'ENFIN !!! " 😄
GASTON VEUVENOT LEROUX enseigne à partir de 1893, en qualité de professeur de statuaire à l'École des beaux-arts de Bordeaux. À la même date, il est le statuaire officiel de la ville de Bordeaux.
À ce titre réalise de nombreuses commandes dont la statue de Tourny sur la place du même nom, les tombeaux des cardinaux à la cathédrale, des monuments aux morts, un nombre important de bustes, notamment ceux des maires de Bordeaux.
Ses œuvres connues à BORDEAUX:
Maternité (1897), musée des beaux-arts de Bordeaux.
Buste de Camille Cousteau (1898), maire de Bordeaux de 1896 à 1900, musée des beaux-arts de Bordeaux.
Buste du docteur Paul-Louis Lande (1901), maire de Bordeaux de 1900 à 1904, musée des beaux-arts de Bordeaux.
Buste de Jean Bouche (1910), maire de Bordeaux de 1908 à 1912, musée des beaux-arts de Bordeaux.
Professeur Jean Bergonié (1923), plaquette en bronze.
Buste de Fernand Philippart (1924), maire de Bordeaux de 1919 à 1925, musée des beaux-arts de Bordeaux.
Monument à Calixte Camelle (1927).
William Dubreuilh (1927), plaquette en bronze. Professeur de clinique dermatologique à la faculté de médecine de Bordeaux.
Professeur Maurice Rivière (1928), plaquette en bronze.
Professeur Ulysse Gayon (1928), plaquette en bronze.
Monument à Rosa Bonheur, statue en pierre, jardin public de Bordeaux.
Décoration de la Bourse maritime du no 1 place Lainé à Bordeaux. Réplique du pavillon central de la place de la Bourse édifié par Gabriel. Gaston Veuvenot Leroux reproduit un des frontons de Claude-Clair Francin et des mascarons de la place de la Bourse. Deux mascarons originaux reproduisent les visages des deux premiers présidents du port autonome : Georges Barres et Étienne Huyard.
Atlantes ornant la gare Saint-Jean.
Buste de Léo Drouyn place Pey Berland
ELLE L'A ÉCHAPPÉ BELLE !!! 😟
TOURNY DANS SON BLANC MANTEAU... 🎅
REVUE DE PRESSE 🤓
"TOUT VA TRÈS BIEN MME LA MARQUISE ... TOURNY" !!! 😁
La Marquise de Tourny est un bateau corsaire français, qui terrorisait les navires anglais au 18ème siècle. Bâti à Bordeaux en 1744, 200 t, appartient à Joseph LABORDE et Cie (VIGNES et consorts). 22 canons, 170 fusils, 70 sabres, 50 haches d'armes, tirant d'eau 13 et 9 avec 1 pont et 2 gaillards. 309 hommes. Avec un équipage composé de chasseurs de butins, La Marquise de Tourny a représenté, pendant plusieurs années, un véritable fléau pour la flotte marchande britannique. Mais le navire a mystérieusement disparu au milieu du 18 ème siècle, alimentant un grand nombres d'hypothèses.
Une épave a été découverte dans la Manche en 2008 au large de Plymouth, dans les eaux internationales. L’épave a été détériorée par le chalutage. Une cloche en cuivre a été enlevée avec les mots « La Marquise de Tourny » sur le cuivre. Bien que l'épave soit très endommagée, La Marquise de Tourny a pu être identifiée grâce à la cloche qui se trouvait à son bord et où figurait son nom en latin, ainsi que la date de sa mise à l'eau (en 1744). L'objet est également orné d'une fleur de lys, d'un calvaire et d'un dauphin.
Les historiens pensent que La Marquise de Tourny a succombé à une attaque ennemie durant la guerre de succession d'Autriche (1740–1748), qui opposa la France, l'Espagne et l'Angleterre pour obtenir le contrôle des échanges entre les Caraïbes, les Amériques et l'Europe.
Ainsi font font...fontaine! A Bordeaux, il en eut voulu trois ! 😊 Les fontaines de Visconti...
Issu d’une célèbre famille d’archéologues italiens (son grand-père Giambattista Antonio Visconti a fondé le musée du Vatican dont son père, fut le conservateur), Louis Tullius Visconti est né à Rome, le 11 février 1791. Visconti passa son enfance à Rome, la ville aux 2 000 fontaines, et conserva de cette enfance romaine une passion. Pendant 25 ans, de 1824 à 1849, Visconti travailla presque sans discontinuer aux quatre fontaines de Paris: les fontaines Gaillon (1824-1828), du square Louvois (1835-1839), Molière (1841-1843) et de la place Saint-Sulpice (1842-1848).
Lorsqu’il apprit, en 1852, que le gouvernement autorisait la ville de Bordeaux à emprunter pour construire des fontaines monumentales, il prépara trois projets :
la fontaine de Mercure pour la place Dauphine,
la fontaine de la ville de Bordeaux pour la place des Quinconces
la fontaine des Trois Grâces, destinée à l’origine à REMPLACER LA STATUE DE TOURNY !!! 😲
Visconti ne construira pas sa cinquième fontaine. Il mourut d’une crise cardiaque en 1853. Mais les dessins qu’il n’avait pu envoyer, son fils – qui signera l’ouvrage consacré aux fontaines – les offrira à la ville, comme « la dernière pensée du grand architecte ». Une seule fontaine verra le jour à Bordeaux sur la Place de la Bourse…
PLACER TOUNY DANS UN ROND-POINT... L'ABUS DE GIRATOIRE PEUT PROVOQUER LE TOURNIS !!! 🤪
Pauvre bougre...
Il a tout connu:
Enfermé derrière des grilles pointues, puis des marches où une fois assis tout le monde lui tournait le dos, un massif de pelouse, puis un feu tricolore, puis des barrières plastiques et des bordures en béton, une circulation dans tous les sens, les flashs (de profil) du radar de feu et il a vu finalement passer deux générations de tramways!
LA VALSE DES NOMS...TOURNY-MANÈGE & TOURNYCOTON !!! 🤪
On notera enfin, que Bordeaux n'a pas été la seule ville de Guyenne à rendre hommage à l'intendant par le nom de ses rues/allées places...
Bordeaux: Place / Allées / Cours TOURNY ( + 2 statues & 1 buste au Musée des Beaux Arts)
Sainte-Foy-La-Grande: Rue de la Porte TOURNY
Salignac: Rue TOURNY
Sarlat-La-Canéda: Rue TOURNY
Montignac: Place TOURNY
Saint Macaire: Place TOURNY
Condat-sur-Vézère: Place TOURNY
Bazas: Allées de TOURNY
Périgueux: Cours de TOURNY
Libourne: Cours de TOURNY
Brives-La-Gaillarde: Pont TOURNY
Saint-Benoit-des-Ombres: Pont TOURNY
Condat-sur-Vienne: Impasse de TOURNY
Limoges: Rue de la Porte TOURNY
(Il y avait jadis une porte monumentale qui se tenait au carrefour Tourny de la ville de LIMOGES.
Cet édifice était le dernier témoignage de l'enceinte commerçante du "Château".
Elle fut abattue en 1872.)
"SOUS LES JUPES DES FILLES"... COQUINOU CE TOURNY !!! 🤪
Monsieur Tourny, enfin, quel geste déplacé !!! Ce ne sont pas des manières !!! Que dirait votre femme, Jeanne-Claude Cherourier ?
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Allez...Petite anecdote de fin de page sur le fils cette fois, car souvent les gens vont pas jusqu'à la fin... Alors que comme les Cornetto, le plus "croustillant" est au bout ! ... OK je m'égare...😁
Bernadau raconte: Le fils Tourny pouvait être vu à toutes les dévotions de cette ville et il avait fait pratiquer une tribune dans l’église qui touchait à l’hôtel de l’Intendance. Là, il se rendait tous les jours pour y réciter le bréviaire. C’est pour cela qu’il n’avait pas voulu se marier, quoi que la nature lui eût fait un besoin particulier car il était affligé de la maladie dite priapisme (érection persistante plus de 4 heures en dépit de l'absence de stimulation sexuelle)...
L'excès des pratiques religieuses auxquelles il se livrait ne tarda pas à obscurcir sa raison. Voulant étouffer en lui "l'aiguillon de la chair", il se ficela le corps comme une carotte de tabac; si bien que des plaies nombreuses, avivées par la gangrène, envahirent tous ses membres... Bénissant Dieu de ses souffrances, il acheva en 1763 une vie plus misérable que celle du patriarche Job. (Mémoires de Durfort de Cheverny, T, p. t98, confirmés par les notes du président Barbot.)
Sources:
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> Création de la page & publication: 26 Juillet 2020. Posté le même jour sous pseudo "Djé Karl" sur le groupe public Facebook Bordeaux Je Me Souviens: LIEN du post. Cette page est également sauvegardée via l'outil the Wayback Machine, qui peut tracer la date exacte de publication et son contenu, pouvant ainsi attester de toute antériorité des données par rapport à une publication recopiée/reproduite sans accord...